Il y a déjà quelques temps, une très belle étude d’Histoire postale consacrée aux oblitérations sur Timbres français des BUREAUX FRANCAIS DE L’EMPIRE OTTOMAN entre 1854 et 1902 a été menée par M. Robert Desert. Elle est toujours disponible sur le site http://robert.desert.chez – alice.fr/, lequel site a obtenu le Prix « Internet 2001 » décerné en mars 2002 par l’Académie de Philatélie.
Il n’est pas question ici de reprendre cette étude. Mais de s’en inspirer pour établir quelques séries statistiques sur les timbres utilisés pendant la période postérieure, jusqu’à la fermeture des bureaux.
I – Le Levant, un territoire immense entre Europe et Orient
Les Bureaux de poste du Levant désignent un ensemble de services postaux opérés par la France dans diverses villes de l’Empire ottoman entre 1812 et 1923. Alors que l’étude que nous évoquons allait jusqu’en 1902, nous repartons de cette date, avec les premières semeuses (lignées) de 1903, puis celles de 1906 – 1907 (camées) comme support essentiel de notre étude. Celle-ci par ailleurs est basée sur nos observations issues des ventes sur offre, ventes en ligne (ebay.com, ebay.fr, delcampe.fr), sur notre collection personnelle. Au total nous ne réunissons pas autant d’oblitérations ou d’enveloppes que la première étude. Ce sont quand même 8609 objets que nous avons regardés.
On distingue toujours les bureaux de Grèce et de la mer Egée, ceux d’Anatolie, du Levant classique, d’Orient ou d’Egypte mais des précisions sont à apporter. Le Levant est divisé en zones bien spécifiques. Au nord de la zone d’occupation française à la fin de la Première Guerre mondiale s’étend la Cilicie. Au sud de cette zone, la Syrie, bientôt subdivisée entre territoire des Alaouites, Grand Liban et Syrie. Chaque territoire a reçu des timbres spécifiques, d’abord timbres de France surchargés puis des timbres locaux. Ainsi en est il de la Cilicie, mais aussi du Grand Liban, des Alaouites, de la Syrie. Au large, l’île de Castellorizo a elle aussi reçu pendant quelques mois des timbres spécifiques. En revanche, les autres territoires, des bureaux en fait fonctionnèrent avec soit des timbres de France, soit des timbres surchargés spécifiquement pour le Levant.
A ceci, il faut ajouter le bureau de Tanger, celui de Shanghai et celui de Pékin qui purent affranchir des timbres de France, ainsi que les trois bureaux d’Ethiopie. Ce fut le cas aussi sur les deux seuls bureaux d’Egypte encore en activité à ce moment là : Alexandrie et Port Said. Un tout dernier bureau enfin pouvait fonctionner, celui de Tripoli en Libye (on disait Barbarie alors), avec cette particularité qu’il relevait du tarif intérieur français.
En voici la liste, avec les dates de fermeture :
Bureaux rattachés à la Grèce
- Thrace et Macédoine : Cavalle 1914, Dedeagh 1915, Salonique 1914, Salonique quartier – franc 1914
- Iles de la Mer Egée (Crète et Samos) : Candie 1914, La Canée 1914, Rethymno 1914, Vathy 1914
Bureaux rattachés à l’Italie
- Castellorizo – 1920, Rhodes 1914
Bureaux rattachés à la Turquie
- Anatolie et mer Noire : Kerassunde – 1914, Mersina – 1914, Samsoun – 1914, Trébizonde – 1914
- Cilicie
- Asie mineure : Dardanelles – 1923, Smyrne – 1923
- Turquie d’Europe : Constantinople – 1923 (Constantinople = 509, Constantinople galata = 506A, Constantinople pera = 506C, Constantinople stanbul = 506B)
Bureaux rattachés à la Syrie, au Grand Liban et au territoire des Alaouites
- Alexandrette – 1914, Beyrouth – 1914, Jaffa – 1914, Jérusalem – 1914, Lattaquié – 1914, Tripoli (Syrie) – 1914
Bureaux d’Egypte
- Alexandrie – 1931, Port – Saïd – 1931
Autres bureaux
- Chine : Pékin – 1922, Shanghai – 1922
- Afrique du Nord : Tanger (Maroc) – 1913, Tripoli (Barbarie / Libye) – 1913
Comme on le voit, cinq bureaux ont eu une durée de vie plus longue : les bureaux d’Égypte ont fonctionné jusqu’en 1931, ceux de Constantinople, des Dardanelles et de Smyrne jusqu’en 1923. Un détail à signaler: concernant Tripoli de Barbarie, le courrier avec la France relève du tarif intérieur. Pour le reste, on est dans le cadre du tarif général de l’UPU de 1879, plus particulièrement celui de 1910 pour l’étranger. Ce tarif n’ayant été modifié qu’en 1921, une grande majorité des objets que nous avons vus relevait de ce tarif.
On a évoqué rapidement les trois bureaux qui ont existé en Éthiopie (Abyssinie) ; il s’agit d’Addis Abeba, de Dire-daoua, de Harar. Ces bureaux n’acceptaient pas la piastre. Trois timbres du Levant (spécifiques, ils sont sans surcharge en piastre : 25 c mouchon, 50c et 1fr Merson) y ont été utilisés entre 1906 et 1908.
II – Définition des vignettes d’affranchissement par bureau
a) les timbres du Levant
Les timbres utilisés sont d’abord ceux du Levant émis en remplacement des timbres de France utilisés jusqu’alors. Il s’agit des types Blanc, Mouchon, Merson, libellés « Levant ». Le 25 centimes bleu Mouchon et les plus fortes valeurs au type Merson ont été surchargées en piastres. Ces vignettes n’ont plus eu cours après 1914. D’autres en revanche ont été émises en 1921 avec la reprise du service dans les bureaux du Levant. Il s’agit de Semeuses camées et de Merson surchargés en piastres.
b) Les vignettes émises pour des territoires spécifiques
A côté de ces émissions, des émissions locales ont été aussi réalisées. Alexandrie, Cavalle, Crète, Dédéagh, Port Said reçurent des vignettes aux mêmes types. Et – à l’exception d’Alexandrie et de Port Said qui conservèrent leurs propres timbres jusqu’à leur fermeture – ils utilisèrent les timbres du Levant de la même façon.
Les bureaux français de Chine utilisèrent aussi jusqu’à leur fermeture en décembre 1922 les mêmes types de vignettes.
A partir de la Première Guerre mondiale et à cause de la redéfinition des territoires, des timbres nouveaux virent le jour. Il s’agit de Timbres de France métropolitaine surchargés pour usage local.
- Castellorizo a ainsi reçu 51 timbres en 1920 et 1921
- La Cilicie, 25 timbres en 1920 (on a utilisé des timbres de Turquie surchargés en 1919, pour un total de 105 timbres !)
- La Syrie, 158 timbres jusqu’en 1925
- Le Grand Liban, 49 timbres en 1924-1925
- Le territoires des Alaouites, 21 timbres en 1925, 45 jusqu’en 1929
c) les timbres de France métropolitaine
Tous ces bureaux purent en outre utiliser des timbres de France. Ainsi on trouve de 1902 à 1914 des types Blanc (à partir de 1902), Mouchon retouchés (1902-1903), Merson (à partir de 1902), Semeuses lignées (1906-1907), semeuses camées (à partir de 1907).
A partir de 1920/1921 les vignettes concernées sont moins nombreuses. On ne rencontre en effet guère plus que des semeuses camées et des timbres au type Merson.
Les vignettes les plus fréquemment utilisées sont bien évidemment celles qui correspondent au tarif n°1 de 1878 tel que définit en 1879 puis confirmé en 1907 et en 1910.
A savoir :
Lettre jusqu’à 15 grs (20 grs en 1910) : 25c (timbre bleu)
- Mouchon bleu jusqu’en 1903
- Semeuse lignée jusqu’en 1907
- Semeuse camée depuis 1907
Cartes postales ordinaires : 10c (timbre rouge)
- Mouchon bleu jusqu’en 1903
- Semeuse lignée jusqu’en 1907
- Semeuse camée depuis 1907
Assimilées aux imprimés (carte 5 mots, papiers d’affaire, échantillons) : 5c (timbre vert)
- Blanc jusqu’en 1907
- Semeuse camée à partir de 1907
III – Évolution des bureaux et nouvelle géopolitique au lendemain de la Première Guerre mondiale
a) moins de timbres en provenance de Grèce et de Turquie
Le tableau ci dessous nous montre la part de chaque bureau dans l’utilisation des timbres de France avant et après 1900.
On remarque une première évolution, liée aux modifications politiques de l’immédiat après guerre : les bureaux de Grèce ont perdu de leur importance, ceux de Turquie aussi, y compris Constantinople/Istanbul et Smyrne. Ces deux bureaux cependant gardent une belle activité globalement, mais cela est lié à leur durée d’ouverture, jusqu’en 1923 (Constantinople, 11%, Smyrne, 6,10%). Cette tendance nouvelle n’est pas sans fondement. D’une part la Grèce est devenue totalement indépendante, qui plus est dans le camp des vainqueurs. Les îles de la Mer Egée lui reviennent (Crète, Lesbos, Samos par exemple), ainsi que de nombreux territoires continentaux.
En face de cela, la naissance de la jeune Turquie s’accompagne de modifications radicales en Anatolie. A la tête du pays, Mustapha Kemal rassemble en effet des morceaux de territoires, sur les ruines de l’Empire ottoman, face à la France, à l’Italie, à la Russie, au Royaume Uni. Cette nouvelle entité territoriale fut une première fois définie au traité de Sèvres de 1920. La France et le Royaume Uni, suivant l’accord de 1916 se sont partagé le Proche et Moyen Orient. La France a reçu ainsi mandat de la SDN en Syrie et au nord en Cilicie (ancienne Arménie), le Royaume Uni sur la Palestine et l’Irak. La Turquie a aussi dû abandonner des îles du Dodécanèse à l’Italie (Rhodes, Castellorizo…) ou à la Grèce. Plus tard la Turquie a revu une partie de sa frontière avec à la Russie mais aussi au sud de l’Anatolie avec le France en reprenant la Cilicie (conférence de Londres de 1922, traité de Lausanne de 1923) en échange d’un regard bienveillant sur les territoires au sud de ce territoire : Alaouites, Liban, Syrie.
Au final et pour ce qui nous concerne, aucun bureau français ne fut plus en activité après la guerre sur les territoires de Grèce, le bureau de Castellorizo a fonctionné quelques mois avant que l’île ne soit cédée aux italiens, les bureaux de Turquie (intérieur, cote de la Mer Noire) n’ont pas été réouverts après la guerre. En revanche les bureaux de Cilicie (Adana, Mersine) ont existé jusqu’à la rétrocession par la France à la Turquie de ce territoire dès 1920. De la même façon, l’occupation de Constantinople/Istanbul a-t-elle mené à la réouverture de ce bureau (et de celui de Smyrne sur la cote asiatique) jusqu’en 1923.
C’est donc toute une géographie nouvelle qu’on doit avoir en tête, le temps des échelles du Levant étant bel et bien terminé.
b) le développement des autres bureaux témoigne de flux différents vers l’Afrique ou l’Asie
Les bureaux de Syrie sous mandat français ou de Palestine sont devenus plus directement actifs, c’est la cas à Alexandrette-Alep (7,66%), Beyrouth (13,5%), Jaffa (3,65%) ou Jérusalem (3,28%) mais aussi et surtout à Alexandrie (26,64%) ou encore Port Said (10,58%). Ces deux villes offrent en effet une double particularité : après la baisse d’activité enregistrée à Istanbul, Alexandrie a concentré l’essentiel des activités commerciales en Orient, dans une zone très ouverte sur la Méditerranée et le Proche et Moyen Orient, politiquement assez stable.
Port Said, de par sa position sur le canal de Suez, était sur la ligne maritime reliant l’Europe à l’Afrique australe d’une part (et vers ou en provenance de l’île de la Réunion), à l’Asie orientale d’autre part (vers ou en provenance de Yokohama).
c) les vignettes ne sont pas utilisées de la même façon
Nous avons retenu dans notre étude les timbres oblitérés, détachés ou sur lettre. Les types de timbres utilisés sont là aussi très variables d’un bureau à l’autre :
On a ici dans notre tableau pris les timbres de France en général (types Sage en usage tardif, types Blanc, Mouchon, semeuses lignées, semeuses camées, types Merson) mais aussi les timbres du Levant, éventuellement avec les mêmes types. Sans surprise, les vignettes au type semeuse sont minoritaires (7 années d’utilisation seulement pour l’immense majorité des bureaux) et peu utilisées face aux timbres du Levant. Seuls les territoires avec timbres spécifiques voient ils le nombre de semeuses croitre un peu. A noter que la mise à disposition de timbres locaux (Cilicie, Syrie, Grand Liban, Alaouites, Castellorizo, voire Levant) permet une utilisation plus intense sur la période d’utilisation, mais ne provoque pas d’affluence sur le long terme.
Ces mêmes données sont encore affinités en ne tenant plus compte pour la rubrique « timbres de France » que des timbres disponibles réellement : les timbres du Levant sont ici les « timbres de France » en jaune, les semeuses camées apparaissent en rouge, dont le 25c bleu en bleu. Ce timbre est pris isolément, d’une part à la suite d’une étude monographique que nous avons menée par ailleurs, d’autre part parce qu’il correspond au tarif général de la lettre (affranchissement à 25c) et à celui de la recommandation (taxe à 25c) et qu’on devrait donc le trouver assez fréquemment.
Or les remarques précédentes sont encore plus visibles, les semeuses camées restent bien minoritaires. Mais celles-ci ne sont pas utilisées selon les mêmes fréquences que les autres vignettes. Cette fois, on constate une nette préférence pour les timbres de Syrie, de Cilicie, de Castellorizo. Là aussi les bureaux d’Alexandrie et de Port Said sont ils parmi les plus actifs.
Au total sur 8609 objets, 45 étaient des semeuses camées et 7 des 25c bleus. Ceci ne va pas sans poser des questions.
Le tarif de la lettre avant 1914 est celui du tarif général de 1910, reprenant celui de l’UPU de 1879, soit 25c. La carte postale est alors à 10c et les imprimés à 5c. Pour ce tarif de la lettre à 25c, on attend un 25c bleu. C’est le type Mouchon retouché spécifique du Levant qui a été utilisé le plus souvent.
Les semeuses au Moyen Orient sont donc peu nombreuses sur lettre. Mais on en rencontre malgré tout dans les bureaux suivants (valeurs exprimées en pourcentage) :
Alexandrette 12,50
Alexandrie 13,75
Beyrouth 5,00
Constantinople 11,25
La Canée 1,25
Lattaquié 1,25
Mersine 1,25
Port-Saïd 40,00
Smyrne 3,75
Tripoli – Barbarie 7,50
Tripoli – Syrie 2,50
Les autres bureaux (non mentionnés ci dessus) ne le sont pas, soit qu’on n’a vu aucune semeuse dans ces bureaux, soit une seule, nombre non significatif.
Consécutivement si une lettre de port Said est déjà peu commune, qu’en est il d’une lettre d’un bureau fermé avant 1914 ? Qu’en est il d’un courrier de Castellorizo, timbre ayant été émis à 500 exemplaires ?
Timbre à 5 centimes
Le 5c blanc VERT est en usage partout, sous sa forme du Levant ou sous une autre (Alexandrie, Port Said, Dedeagh, Cavalle, Crète, Chine, Castellorizo). C’est ce timbre qu’on rencontre le plus.
La semeuse camée à 5 c VERT arrive ensuite, sous sa forme utilisée en Cilicie, en Syrie, à Castellorizo. La semeuse camée métropolitaine est plus rare.
Aux Alaouites et au Grand Liban, c’est toutefois le 5c JAUNE qui est en usage en 1924 1925, pour autant cela reste bien peu commun.
Son usage le plus fréquent a été celui des imprimés pour l’étranger (à destination de la France, par exemple) et assimilés (dont Carte Postale de 5 mots). Il est alors VERT.
Timbre à 10 centimes
Le 10 c ROSE du Levant est en usage partout – type Mouchon (Alexandrie, Port Said, Dedeagh, Cavalle, Crète, Chine, Castellorizo). La semeuse lignée a théoriquement pu être utilisée. A partir de 1907 et jusqu’en 1914 la semeuse camée est parfois utilisée mais cela reste plutôt rare.
A partir de 1921 les timbres du Levant et les surcharges spécifiques sont en concurrence, les changements rapides de tarifs permettant bien plus souvent l’usage des timbres spécifiques plutôt que ceux du Levant ou de métropole. Cette fois le 10c n’est plus rose (Mouchon du levant) ni ROUGE (semeuse camée), mais VERT (semeuse camée ou pasteur)
Son usage le plus fréquent a été celui de la Carte postale ordinaire pour l’étranger, timbre ROUGE. Puis de la Carte postale pour l’intérieur à partir de 1910, devenu carte postale 5 mots pour l’intérieur en 1917.
A partir de 1920 il n’est plus utilisé, sauf en Syrie, Alaouites et Grand Liban de nouveau à partir de 1924 sur le CPI 5 mots (il est alors devenu vert)
Timbre à 15 centimes
Utilisé comme valeur d’appoint le plus souvent ce timbre à 15 c est vraiment peu fréquent. On le trouve seul au tout début de notre période pour les lettres simples pour l’intérieur (tarif de 1878 : LSI = 15c) En 1906 néanmoins il se retrouve presque sans usage (baisse de tarif, LSI = 10c).
C’est le 15 c semeuse lignée vert qui devient alors le plus fréquent des 15c, sous sa forme métropolitaine ou locale. Pour autant au retour des bureaux en 1920-1920, ce timbre ce retrouve comme valeur d’appoint uniquement. En 1924 en Syrie, Alaouites et Grand Liban la carte postale passe à 15c (0,75 piastre), mais c’est le type Pasteur qui est alors prioritairement utilisé.
Timbre à 25 centimes
C’est de loin la vignette la plus courante. Elle est bleue, et sous sa forme Mouchon du Levant, utilisée absolument partout. A partir de 1907, ce Mouchon entre en concurrence avec la semeuse camée et le restera jusqu’à la fin des bureaux d’Orient.
Jusqu’en 1914, c’est le timbre de la lettre pour l’étranger et de la taxe de recommandation.
En 1920-1921, il devient le timbre de la lettre pour l’intérieur, et en paire il correspond au tarif de la lettre pour l’étranger et encore une fois de la taxe de recommandation que cela soit sous sa forme locale (surcharges de Syrie, Alaouites, Grand Liban, Cilicie, Castellorizo) soit sous sa forme métropolitaine. Ceci en fait et de très loin la plus fréquente des semeuses, même si l’usage du timbre de la métropole reste assez rare :

Ceci est lié à deux choses : d’une part les bureaux ont fermé avant l’émission de la vignette semeuse spécifique du levant surchargeant le 25c bleu pour remplacer le Mouchon, d’autre part, il faut une raréfaction de ce timbre du levant pour qu’on utilise le timbre français (semeuse camée). Ailleurs, il faut en fait un timbre local spécifique (Castellorizo, Cilicie, Syrie Grand Liban Alaouites) pour voir apparaître les semeuses camées de métropole.
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