Au milieu du XVIIIème siècle (vers 1760) commencèrent à apparaître les premières marques postales permettant d’identifier de courrier en provenance des colonies, terme générique à cette époque pour des pays situés outre mer. En 1828, la mention « colonies » disparut et fut remplacée par « pays d’outremer ». En 1839 de nouveaux cachets firent leur apparition, ils mentionnaient dans la couronne la provenance : « outremer ».
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, l’État chercha à aménager non seulement administrativement mais aussi pratiquement la poste maritime française, tant par voie de commerce que par la voie des paquebots réguliers. Il faut dire que le retard envers la Grande Bretagne était tel que presque toutes les correspondances en provenance ou à destination d’autres continents empruntaient nécessairement les services maritimes britanniques, soit par « voie d’Angleterre » quand le courrier parvenait par Londres, soit par « voie anglaise » quand il embarquait sur un bâtiment britannique, à tel point qu’au moment de l’introduction du timbre poste en France, la poste maritime française se limitait à quelques lignes de vapeur en Manche et en Mer du Nord, ainsi qu’à la desserte de la Méditerranée.
En 1849, encore, on créa un nouveau cachet portant la mention « colonies françaises » afin de distinguer les correspondances taxées différemment désormais selon leur provenance, étranger ou colonies. A partir des années 1860, de grandes compagnies subventionnées par l’État établirent des services réguliers entre la France et les autres continents :
- 1860 : Amérique du Sud, avec les lignes en direction du Brésil et de l’Argentine
- 1862 : Amérique Centrale, avec les lignes vers les Antilles et le Mexique
- 1862 : Extrême-Orient, avec les lignes vers l’Inde, la Chine et l’Indochine, le Japon
- 1864 : Amérique du Nord, avec les lignes vers les États-Unis
- 1864 : Océan Indien, avec les lignes vers La Réunion et l’Australie, puis Madagascar en 1888
- 1889 : Afrique, avec les lignes vers l’A.O.F. et l’A.E.F
Pour cette présentation, on suivra le plan proposé initialement par Raymond Salles (La poste maritime française. Historique et catalogue, 1969 – 1975), savoir :
- Les entrées maritimes
- Service en Manche, Mer du Nord et Méditerranée
- Les lignes de l’Atlantique nord, des Antilles et de l’Amérique centrale et du Pacifique sud
- Les lignes de l’Atlantique sud et la Cote occidentale de l’Afrique
- Les lignes de l’Extrême-Orient, via Saïgon, Hong-Kong, Shanghai, Yokohama, Kobe.
- Les lignes de l’Océan Indien : Réunion, Maurice, Australie, Nouvelle Calédonie, Bombay, Océanie, Madagascar.
On centrera cependant notre étude à la période d’utilisation du 25c bleu semeuse, de 1907 à 1927. Le timbre à date avec mention « LIGNE » suivi d’une lettre apparut en 1865. Il fut apposé sur la lettre, l’ancre étant utilisée pour annuler le timbre poste. En 1876 il remplaça totalement le timbre « ancre ». Ce timbre à date est au type 15. De 1886 à 1912 des timbres à date au type 84 sont utilisés.
Une description des lignes et cachets utilisés est en outre disponible sur ce site quasi encyclopédique : marcophilie.org
I – Les entrées maritimes
A – Cachets d’entrée, griffes et cachets « paquebot » en France
L’utilisation des marques « PAQUEBOT » a été réglementée en 1894. Il s’agissait alors d’apposer la marque sur une correspondance apportée « à la main », c’est à dire en dehors des dépêches régulières. Ainsi, le bureau du port de débarquement marquait les correspondances venues « de pleine mer », que les navires fussent français ou étrangers, en plus du timbre à date ordinaire. Ceci était destiné à indiquer que la correspondance n’était pas originaire du bureau français qui, le premier, l’avait timbrée. Cette griffe est devenue classique et a fonctionné jusqu’en 1939 sans changement.
Sur la période d’utilisation du 25c bleu, on connaît :
Port d’entrée | Date d’utilisation | Provenance |
Bordeaux Saint Jean (2 cercles) | 1900 – 1912 | Afrique Occidentale |
Calais gare maritime | 1902 – 1910 | Grande Bretagne |
Cherbourg | 1924 – 1939 | Grande Bretagne |
La Rochelle Palice | 1894 – 1915 | Afrique Occidentale |
Le Havre | 1905 – 1930 | États Unis, Antilles, Afrique Occidentale |
Marseille Arrivée | 1896 – 1914 | Amérique du Sud, Méditerranée |
Marseille Bouches du Rhône | 1903 – 1908 | Amérique du Sud, Méditerranée |
Marseille Départ | 1920 – 1924 | Amérique du Sud, Méditerranée |
Nantes | 1930 – 1937 | Afrique Occidentale |
Rouen | 1935 – 1939 | Antilles |
Saint Nazaire | 1924 – 1939 | Antilles |
On notera que les griffes de Toulon (utilisée en 1898), Port Vendres (utilisée de 1895 à 1905), Dunkerque (utilisée vers 1904) et Boulogne (utilisée en 1904) ne peuvent se trouver sur un 25c bleu. On notera aussi qu’on traitera à part les marques de Binic, Carteret, Granville et Saint Malo, toutes liées aux iles anglo-normandes.
B – Cachets d’entrée, griffes et cachets « paquebot » hors de France
En France, seule la petite griffe « PAQUEBOT » non encadrée a été utilisée. Cependant ce ne fut pas le cas partout et on rencontre différents types, encadrés ou pas, en français « paquebot » ou en traduction. On rencontre aussi d’autres marques en remplacement, mais ayant la même fonction : BM ou LOOSE SHIP LETTER, par exemple.
Ceci concerne notamment les villes portuaires de :
Aden | Cachet à date et grande griffe encadrée PAQUEBOT |
Alexandrie | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Banana | Cachet à date et grande griffe encadrée PAQUEBOTS |
Beyrouth | Cachet à date et grande griffe PAQUEBOT |
Boma | Cachet à date et grande griffe encadrée PAQUEBOTS |
Bombay | Griffe Bombay et griffe PAQUEBOT encadrée |
Casablanca | Griffe PAQUEBOT seule |
Colombo | Cachet à date seul et griffe PAQUEBOT |
Conakry | Cachet à date et griffe encadrée PAQUEBOT |
Constantinople | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Coruño | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Dakar | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Djibouti | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Douala | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Fremantle | Cachet à date et grande griffe PAQUEBOT |
La Habana | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Haiphong | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Jersey | Cachet à date rectangulaire JERSEY FRANCE MB |
Largs Bay | Cachet à date et griffe encadrée PAQUEBOT |
Lisbonne | Griffe PAQUEBOT seule / Griffe PAQUETE |
Londres | Cachet à date LONDON MB |
Madras | Grand cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Matadi | Grand cachet à date et grande griffe PAQUEBOTS encadrée |
Melbourne | Grand cachet à date et griffe LOSSE SHIP LETTER encadrée |
New York | Griffe sur deux lignes PAQUEBOT / (NY 2D DIV) |
Pondichéry | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Plymouth | Cachet à date PAQUEBOT/Plymouth |
Port Said | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Port Vila | Cachet à date et grande griffe encadrée PAQUEBOT |
Quinhon | Cachet à date et griffe encadrée PAQUEBOT |
Rio de Janeiro | Griffe PAQUEBOT seule dans un double rectangle |
San Francisco | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Santander | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Sémaphore | Grand cachet à date et griffe LOSSE SHIP LETTER |
Smyrne | Cachet à date et griffe PAQUEBOT |
Southampton | Cachet à date SOUTHAMPTON FRANCE MB |
Suez | Cachet à date et griffe PAQUEBOT encadrée |
Sydney | Cachet à date et griffe PAQUEBOT encadrée ou LOSSE SHIP LETTER dans un ovale |
Tourane | Cachet à date et griffe PAQUEBOT encadrée |
Tunis | Cachet à date et cachet BM |
Vera Cruz | Grand cachet à date seul |
Victoria | Grand cachet à date et grande griffe PAQUEBOT encadrée |
Vigo | Oblitération mécanique Vigo Pontevedra seule |
Alexandrie : Cachet à date et griffe PAQUEBOT, 15 décembre 1920 pour Paris
Colombo : Cachet à date et griffe PAQUEBOT, 15 octobre 1907 pour Le Luc (Var)
Lisbonne : Cachet à date Lisboa Central et griffe PAQUEBOT, 25 mars 1925 pour Paris,
posté à bord du Mosella
Lisbonne : Cachet à date Lisboa Central et griffe PAQUETE, 23 septembre 1923, pour Foix,
posté à bord du Massilia
Londres : Cachet à date MB, 20 décembre 1923 pour Londres
Plymouth : Cachet à date Paquebot Plymouth, 23 septembre 1920 pour Budapest,
ligne Rotterdam New York (Noordam)
C – Cachets PAQUEBOT et cachets à caractère maritime
Cachets PAQUEBOT
La frappe d’un cachet à date puis d’une griffe nécessitait deux opérations. On simplifia ce système en créant des cachets à main ou des oblitérations mécaniques comportant la mention PAQUEBOT ou PORT ou MARITIME à partir de 1912.
Port d’entrée | Date d’utilisation | Provenance |
Bordeaux Saint Jean | 1924 – 1936 | Afrique Occidentale |
Cherbourg Maritime Manche | 1930 – 1933 | Grande Bretagne |
Cherbourg Maritime Manche avec Flamme PAQUEBOT | 1939 | Grande Bretagne, États Unis |
Cherbourg Manche Paquebot | 1924 – 1936 | Grande Bretagne, États Unis |
Cherbourg Manche | 1939 | Grande Bretagne, États Unis |
Calais Maritime | 1922 – 1935 | Grande Bretagne |
Dunkerque Quartier du Port | jusqu’en 1938 | Afrique Occidentale |
Le Havre principal PAQUEBOT | 1930 – 1957 | États Unis, Antilles, Afrique Occidentale |
Marseille PAQUEBOT | 1912 – 1926 | Afrique du Nord, Amérique du Sud, Méditerranée |
Marseille Saint Charles PAQUEBOT | 1912 – 1939 | Afrique du Nord, Amérique du Sud, Méditerranée |
Marseille Gare + Paquebot flamme ondulée | 1925 – 1936 | Afrique du Nord, Amérique du Sud, Méditerranée |
Marseille Gare + Paquebot dans un double rectangle | 1936 – 1939 | Afrique du Nord, Amérique du Sud, Méditerranée |
Paris Saint Lazare | 1927 – 1933 | États Unis, Antilles, Afrique Occidentale |
Port Vendres PAQUEBOT | 1926 – 1932 | Afrique du Nord (Algérie) |
Toulon PAQUEBOT (flamme) | 1922 – 1936 | Afrique du Nord, Méditerranée |
Calais Maritime : Cachet à date sur CP en provenance de Grande Bretagne, 11 septembre 1922
Marseille Gare : Cachet à date et flamme PAQUEBOT sur lettre en provenance d’Oran via Alger, 06 janvier 1927
Marseille Saint Charles PAQUEBOT 8 octobre 1913 pour Constantinople
Cachets à caractère maritime
Ces cachets signalent une correspondance à destination ou en provenance de l’étranger par voie maritime. On les trouve à PARIS, CHERBOURG, LE HAVRE, BORDEAUX, MARSEILLE, avec parfois les mentions ETRANGER ou MARITIME ou ARRIVEE ou DEPART. On trouve aussi plus spécifiquement outre PARIS GARE-SAINT-LAZARE * PAQUEBOTS*, déjà cité, LE-HAVRE-TRANSAT.
Marseille Départ, 29 juin 1920
Marseille rue de la République (bureau du port), 26 juin 1920
Bordeaux Départ pour Lisbonne, 18septembre 1918
II – Service en Manche, Mer du Nord et Méditerranée
A – Manche et Mer du Nord
En 1816, le paquebot Elize fut le premier à faire la traversée jusqu’à Rouen puis Paris, avec un accueil triomphal dans la capital. Il n’emportait cependant aucunes dépêches, même closes. Il fallut attendre l’autorisation de l’administration pour qu’on pût mettre en place des Boites Mobiles. L’objectif de ces boîtes aurait été d’épargner du temps aux négociants entre le moment où les dépêches étaient portées à bord et l’heure réelle du départ du bateau. Le port du Havre était alors au cœur de ce trafic sur la Manche et la mer du Nord, avec des lignes empruntées par des bateaux à vapeur reliant régulièrement Le Havre à Morlaix, Saint Malo, Cherbourg, Honfleur, Trouville d’une part, à Dunkerque puis Rotterdam, Hambourg et Saint Petersbourg d’autre part. Ce service néanmoins disparut dans les années 1870 – 1880.
En revanche le service avec les îles anglo-normandes perdura jusqu’au vingtième siècle. Binic recevait ainsi des correspondances de Guernesey, Carteret ou Granville de Jersey, Saint Malo, des îles en général.
Port d’entrée | Date d’utilisation | Provenance |
Binic (PAQUEBOT manuscrit ou BM) | 1898 – 1907 | Guernesey |
Carteret | 1898-1907 puis 1908 – 1914 | Iles anglo-normandes (toujours sur cartes postales) |
Granville (griffe ANG BM) | 1893 – 1911 | Jersey |
Saint Malo (griffe ANG BM) | 1905 – 1936 | Iles anglo-normandes (cachet à date sur timbre anglais) |
B – Service de la Corse
Dès 1836 des liaisons régulières avaient été mises en place entre Toulon et Bastia et entre Toulon et Ajaccio, suivies en 1843 par des liaisons entre Marseille et Bastia et entre Marseille et Ajaccio. En août 1850 ces liaisons furent attribuées à des compagnies privées qui disposaient alors de Boites Mobiles. A partir de 1880 fut mise en place une nouvelle ligne, matérialisée par un nouveau cachet, « MARSEILLE, LIGNE DE … »
Marseille ligne de Bastia | 1880 – 1911 | Corse |
Marseille ligne d’Ajaccio | 1880 – 1911 | Corse |
Bastia ligne de Marseille | 1885 – 1910 | Corse |
Ajaccio ligne de Marseille | 1885 – 1910 | Corse |
Bastia ligne de Nice | 1888 – 1920 | Corse |
Les mentions « Calvi, Ligne de Marseille » et « l’Île Rousse, ligne de Marseille » furent supprimées dès 1889. Par ailleurs, les lignes Nice et Corse vers Italie furent supprimées en janvier 1854, alors que « Ajaccio Ligne de Tunis » le fut en 1894. A partir de 1912 un cachet octogonal « Bastia » (salles 449) fut utilisé.
C – Service de l’Afrique du Nord
Les lignes régulières et marque d’entrée en France métropolitaine
Ce service fut régulièrement mis en place à partir de 1880. Marseille étant alors le principal port de départ en France métropolitaine.
Marseille ligne d’Alger | 1880 – 1911 |
Marseille ligne d’Oran | 1881 – 1912 |
Marseille ligne de Tunis | 1888 – 1912 (sur timbres de Tunisie) |
Marseille ligne de Bône | 1888 – 1912 |
Les marques d’entrée en Afrique du Nord
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale les entrées en Afrique du Nord purent être matérialisées par des cachets spécifiques.
Bateau à vapeur Marseille à Alger | 1900 – 1922 |
Bateau à vapeur Marseille à Alger | 1923 – 1939 |
Bateau à vapeur Marseille à Bône | 1899 – 1930 |
Bateau à vapeur Marseille à Philippeville | 1897 – 1939 |
III – Les lignes régulières de l’Atlantique nord, des Antilles et de l’Amérique centrale et du Pacifique sud
Ces lignes, exploitées par la Compagnie générale Transatlantique, menaient les voyageurs et marchandises à destination de l’Amérique centrale, et même, durant un temps, de la côte Pacifique. Fondée en 1855, la compagnie proposa même dès le début du XXe siècle des traversées entre Marseille et Alger. Les paquebots de la Compagnie générale transatlantique furent souvent symboliques de leur époque, ambassadeurs de l’image de la France à l’étranger. Face aux dépenses que cela suscitait, les dirigeants de la société comprirent tout l’intérêt qu’il y avait à se centrer sur un service de paquebots financé par des conventions postales.
Avec cette convention, la Compagnie générale maritime s’engageait à desservir pendant vingt ans des lignes transatlantiques : Le Havre – New York (avec escale à Brest), Saint-Nazaire – Isthme de Panama et trois services annexes pour la Guadeloupe, le Mexique et Cayenne : à cette époque le transport de passagers et du courrier était réalisé par les mêmes navires. La compagnie s’engageait de plus à construire la moitié de sa flotte en France. En contrepartie de ces engagements, l’État versait une subvention annuelle. Cette convention fut renouvelée en 1897/1898 puis, durant l’été 1913, une nouvelle convention postale fut établie, demandant la construction de trois nouveaux paquebots. A la veille de la guerre, la ligne comptait pas moins de 84 navires. Entre 1914 et 1918, le trafic fut presque interrompu et de nombreux navires furent perdus. Néanmoins, la ligne connut un nouvel âge d’or jusqu’en 1928-1930, moment où elle entra en concurrence pour le courrier avec l’Aéropostale et les premières lignes aériennes. A partir de 1912 les navires comptèrent à leur bord des contrôleurs postaux, jusqu’en 1921, ensuite les correspondances furent du ressort des commissaires de bord.
Ligne A de Colon à Saint Nazaire
Particulièrement importante pour la France car desservant les Antilles et autres possessions françaises cette ligne fut mise en place de manière régulière dès 1891. On lui connaît plusieurs types de cachets.
Saint Nazaire à Colon, L.A. N°1 ou 2 | 1891 – 1913 |
Colon à Saint Nazaire, L.A. N°1 ou 2 | 1891 – 1913 |
Saint Nazaire à Colon, L.A. N°1 | 1914 – 1923 |
Saint Nazaire à Colon, L.A. N°2 | 1914 – 1932 |
Colon à Saint Nazaire, L.A. N°1 | 1914 – 1932 |
Colon à Saint Nazaire, L.A. N°2 | 1914 – 1932 |
Saint Nazaire à Colon | 1923 – 1932 |
Colon à Saint Nazaire | 1923 – 1932 |
Cette ligne A fut ensuite complétée par une ligne B : de Saint Nazaire à Vera Cruz, elle est en dehors de notre période, créée en 1865, elle fut supprimée en 1901.
Ligne C de Fort de France à Cayenne
Cette ligne de Guyane achevait de relier les territoires français entre eux, allant de Fort de France à Cayenne. Elle exista de 1901 à 1935.
Fort de France à Cayenne, L.C (cachet type 2) | 1901 – 1935 |
Cayenne à Fort de France, L.C (cachet type 2) | 1901 – 1935 |
Fort de France à Cayenne, L.C (cachet type 4) | 1901 – 1935 |
Cayenne à Fort de France, L.C (cachet type 4) | 1901 – 1935 |
Ligne D de Colon à Bordeaux
Cette ligne fut créée en 1875 et dura jusqu’en 1939. Elle ne concurrençait donc pas la ligne de Saint Nazaire mais la complétait.
Bordeaux à Colon, L.D. N°1, 2 ou 3 | 1875 – 1939 |
Colon à Bordeaux, L.D. N°1, 2 ou 3 | 1875 – 1939 |
Colon à Bordeaux, L.D. N°3 (cachet hexagonal) | 1934 – 1939 |
Lignes E, F, G, H
Une ligne E relia Fort de France à St Thomas, de 1865 à 1875, Fort de France au Venezuela, de 1875 à 1884 puis Fort de France à St Thomas et Haïti Sud de 1886 à 1897. Une ligne F relia quant à elle Vera Cruz à Tampico, en 1865 – 1867puis PANAMA à Valparaiso, de 1872 à 1874, St Thomas à Kingston, de 1879 à 1886. Elle devint en 1886 la ligne reliant Bordeaux à Haïti Nord, jusqu’en 1897. Il exista aussi une Ligne G de Fort de France à Pointe à Pitre entre 1865 et 1872 et une Ligne H entre Le Havre à New York de 1866 à 1872. Toutes ces lignes sont en dehors de notre période.
Ligne du Havre à New York.
Ancienne ligne H, celle ci fut de nouveau ouverte à partir de 1908 jusqu’en 1939. En 1915 le point de départ de la ligne fut transféré à Bordeaux, en raison de la guerre. Il revient au Havre à la fin de celle-ci. La ligne connut aussi des moments historiques bien particuliers : voyage inaugural du Normandie en 1935, avec oblitération mécanique (flamme Normandie ou ondulations) ou Daguin et des croisières (Vers Rio, New York…). Tout ceci sort hélas de notre période. Les marques changèrent une dernière fois et en 1938, le cachet fut agrandi à 28 mm.
Le Havre à New York, A, B, C, D ou E | 1908 – 1939 |
New York au Havre, A, B, C, D ou E | 1908 – 1939 |
Cachet à date duplex : US – FRENCH SEA P.O. 21 à 26 | 1908 – 1914 |
Bordeaux à New York, A, B, C, D ou E | 1916 – 1919 |
New York à Bordeaux, A, B, C, D ou E | 1916 – 1919 |
Le Havre à New York, F | 1935 – 1939 |
New York au Havre, F | 1935 – 1939 |
Le Havre à New York, A, 31 janvier 1925
New York au Havre, D, 16 mai 1924
IV – Lignes régulières de l’Atlantique Sud et de la côte occidentale de l’Afrique
Ces lignes particulières ont suivi la même évolution que celles de l’Atlantique Sud. Comme elles, elles fonctionnèrent essentiellement avec un système de conventions postales avec l’État et connurent au XXème siècle les mêmes baisses de trafic (guerre 1914-1918) et le même âge d’or avant de laisser petit à petit la place aux lignes aériennes.
Lignes J et K de Bordeaux à Buenos Ayres
Tous les 14 jours un navire quittait Bordeaux et alternativement suivait un itinéraire J ou un itinéraire K. La ligne J allait directement de Dakar à Rio de Janeiro avec un retour par Bahia et Pernambouco, la ligne K offrait elle un aller via Bahia et Pernambouco puis un retour direct de Rio à Dakar.
Bordeaux à Buenos Ayres, 1° L.J. N°1, 2, 3, 4 ou 5 | 1898 – 1921 |
Buenos Ayres à Bordeaux, 1° L.J. N°1, 2, 3, 4 ou 5 | 1898 – 1921 |
Bordeaux à Buenos Ayres, 1° L.J. N°2 | 1922 (cachet de 22 mm) |
Buenos Ayres à Bordeaux, 1° L.J. N°2 | 1922 (cachet de 22 mm) |
Bordeaux à Buenos Ayres A (n° de Brigade) | 1920 – 1921 |
Buenos Ayres à Bordeaux A (n° de Brigade) | 1920 – 1921 |
Bordeaux à Buenos Ayres, 1° L.J. N°1, 31 décembre 1920, pour Genève
Buenos Ayres à Bordeaux, 1° L.J. N°4, 18 septembre 1919, pour Buenos Ayres
Bordeaux à Buenos Ayres, 1° L.K. N°1, 2, 3, 4 ou 5 | 1898 – 1912 |
Buenos Ayres à Bordeaux, 1° L.K. N°1, 2, 3, 4 ou 5 | 1898 – 1912 |
Ligne L de Bordeaux à la côte occidentale de l’Afrique
Il y eut en fait plusieurs lignes « L ».
En 1866 – 1872 une ancienne ligne exista entre Fort de France et le Venezuela. La première ligne L de Bordeaux à Loango vit le jour en 1889 et dura jusqu’en 1908 (pour le Soudan français, les établissements du Bénin, le Haut Oubangui, les lignes furent arrêtées en 1902-1903). En réalité, la ligne desservait Libreville, avec service libre ensuite. La seconde de Bordeaux à Matadi, de 1908 à 1921. Une troisième ligne L exista, du Havre à Colon, en 1933 – 1939, hors de notre période donc.
Bordeaux à Loango, L.L. N°1, 2, 3 ou 4 | 1889 – 1908 |
Loango à Bordeaux, L.L. N°1, 2, 3 ou 4 | 1889 – 1908 |
Bordeaux à Matadi, L.L. N°1, 2 ou 3 | 1908 – 1921 |
Matadi à Bordeaux, L.L. N°1, 2 ou 3 | 1908 – 1921 |
Matadi à Bordeaux A (n° de Brigade) | après 1915 |
Matadi à Bordeaux, L.L. N°2, 8 juillet 1921, pour Nantes
Ligne M de Marseille à la côte occidentale de l’Afrique
La ligne M fut d’abord celle de la Havane à La Nouvelle Orléans, de 1866 à 1868, puis de Marseille à Alexandrie, de 1868 à 1869. Comme la ligne de Bordeaux à Loango de 1889 à 1908, la ligne M de Marseille desservit ensuite le Soudan français, les établissements du Bénin, le Haut Oubangui. Ces lignes furent arrêtées en 1902-1903.
Marseille à Loango, L.M. N°1 ou 2 | 1889 – 1908 |
Loango à Marseille, L.M. N°1 ou 2 | 1889 – 1908 |
Marseille à Loango, L.M. N°2 ou 3 | 1889 – 1908 |
Loango à Marseille, L.M. N°2 ou 3 | 1889 – 1908 |
Oblitérations par marques administratives de paquebots
En 1921 les contrôleurs postaux furent supprimés : avec eux disparurent les cachets de ligne habituels. Ces cachets furent alors remplacés par les grands cachets ronds, ovales, rectangulaires des commissaires de bord des navires afin d’affranchir les correspondances remises par les passagers. Sur les lignes de l’Atlantique Sud on connaît les marques des navires suivants après 1921 : Alba, Lutetia, Massilia, Meduana (2 marques différentes), Mosella, Samara. D’autres navires bien sûr avaient croisé sur ces mers : le Burdigala et le Gallia (disparus en 1916), le Sequana (disparut en 1917), le Bretagne, le Divonna, La Gascogne jusqu’en 1919, par exemple.
Marque administrative du MEDUANA
Cas particulier de la marque Paquebot de Lisbonne
Le bureau du port de Lisbonne ne marquait pas les correspondances de son cachet à date, mais de la simple griffe PAQUEBOT, non daté, ce qui en fait un cas particulier de cachet sur les lignes de l’Atlantique Sud.
V – Lignes régulières de l’Extrême Orient et du Pacifique
Ces lignes particulières ont suivi la même évolution que les autres lignes. Elles connurent un âge d’or au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elles étaient divisées en lignes commerciales pour le transport de passagers et lignes subventionnées par l’État dédiées aux lignes postales, incluant le transport obligatoire gratuit ou a des prix réduits des « passagers de l’État » (fonctionnaires, etc.) et du matériel de l’État.
Ligne N de Marseille à la côte orientale de l’Asie
La ligne N fut d’abord celle de l’Extrême Orient. Cette ligne N de Marseille desservait Port Said, Suez, Djibouti, Colombo, Singapour, Saigon, TouÍrane (aujourd’hui Da Nang), Haiphong, Hong Kong, Shanghai, Tchin Wan Tao (aujourd’hui Qinhuangdao), Pékin, Takou (aujourd’hui Dandong), Moji, Kobe et enfin Yokohama. De là, il y avait la possibilité d’une extension vers Honolulu.
Ligne N PAQ FR N°1 à 10 | jusqu’en 1910 |
Ligne N PAQ FR N°9 (type 2 du cachet) | jusqu’en 1910 |
Marseille à Yokohama, L.N. N°1, 6, 8 ou 10 | 1898 – 1910 |
Yokohama à Marseille, L.N. N°1, 6, 8 ou 10 | 1898 – 1910 |
Ligne N PAQ FR N°1, 24 août 1910, oblitération arrivée Yokohama 27 septembre
MARSEILLE A YOKOHAMA N°1 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°1 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°2 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°2 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOAMA N°2 | 1911 – 1932 |
YOKOAMA A MARSEILLE N°2 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°3 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°3 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°4 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°4 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOAMA N°5 | 1911 – 1932 |
YOKOAMA A MARSEILLE N°5 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°6 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°6 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOAMA N°6 | 1911 – 1932 |
YOKOAMA A MARSEILLE N°6 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOAMA N°7 | 1911 – 1932 |
YOKOAMA A MARSEILLE N°7 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°7 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°7 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOAMA N°8 | 1911 – 1932 |
YOKOAMA A MARSEILLE N°8 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°8 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°8 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°9 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°9 | 1911 – 1932 |
MARSEILLE A YOKOHAMA N°10 | 1911 – 1932 |
YOKOHAMA A MARSEILLE N°10 | 1911 – 1932 |
Yokoama à Marseille N°2, 14 avril 1918, pour Ninh – Binh (Tonkin)
Marseille à Yokohama N°4, 14 octobre 1926, Port Said pour Gentilly 
Marseille à Yokoama N°6, 24 avril 1922, pour Angers
Yokoama à Marseille N°8, 25 mai 1925 pour Cires (Oise) 
Le corps expéditionnaire au Tonkin a donné naissance à des cachets de ligne :
CORPS EXP. TONKIN L.N.N°1 à 9 utilisé de 1885 à 1904,
CORPS EXP. TONKIN L.N.N°10 utilisé de 1885 à 1897,
CORPS EXPED.DU TONKIN L.N.N°5 utilisé de 1900 à 1904,
CORPS EXPEDITIONNAIRE TONKIN L.V.N°1 utilisé de 1893 à 1904,
CORPS EXPEDITIONNAIRE TONKIN L.V.N°2 utilisé de 1893 à 1904,
CORPS EXPEDITIONNAIRE TONKIN L.V.N°3 utilisé de 1893 à 1904,
CORPS EXPEDITIONNAIRE TONKIN L.V.N°4 utilisé de 1893 à 1904,
CORPS EXP. DU TONKIN PORT SAID utilisé de 1885 à 1904.
Une ligne MARSEILLE A KOBE a existé de 1933 à 1941, elle est cependant hors de notre période. C’est la cas aussi d’une ligne MARSEILLE A SHANGHAI en 1932 – 1933.
Lignes annexes d’Extrême Orient
On ne donne ces lignes que pour offrir une description plus complète des navigations en Extrême Orient Il a existé des lignes P, R, S. Elles furent fermées avant notre période et ne peuvent donc pas accompagner un 25c bleu semeuse.
LIGNE DE SAIGON A BANGKOK | 1894 – 1906 |
LIGNE DE SAIGON A SINGAPORE | 1890 – 1904 |
PAQ.SAIGON A SINGAPORE | 1881 – 1898 |
PAQ.SAIGON A HAIPHONG | 1890 – 1906 |
PAQ.HAIPHONG A SAIGON | 1890 – 1906 |
VI – Les lignes de l’Océan Indien : Réunion, Maurice, Australie, Nouvelle Calédonie, Bombay, Océanie, Madagascar.
Ces lignes de l’Océan Indien et du Pacifique furent nommées T, U, V. La ligne T reliait Marseille à Nouméa. Elle fonctionna en dehors de notre période de référence et pour certains cachets fut bien éphémère.
Ligne T de Marseille à Nouméa
LIGNE T PAQ.FR. N°1, 2, 4, 6 | 1866 – 1903 |
LIGNE T PAQ.FR. N°3, 5, 7 | supprimés vers 1885 |
LIGNE T PAQ.FR. N°1, 3, 4, 6 | 1887 – 1903 |
LIGNE T PAQ.FR. N°2 | 1888 |
MARSEILLE A NOUMEA PAQ.FR N°1 | 1901 – 1903 |
NOUMEA A MARSEILLE PAQ.FR N°1 | 1901 – 1903 |
MARSEILLE A NOUMEA LIGNE T | 1902 – 1903 |
NOUMEA A MARSEILLE LIGNE T | 1902 – 1903 |
CORPS EXP. DE MADAGASCAR PORT SAID | 1885 – 1896 |
CORPS EXP. DE MADAGASCAR L.T. N°1, 3, 4 ou 6 | 1885 – 1896 |
CORPS EXP. TONKIN LIGNE T. N°1, 3, 4 ou 6 | 1885 – 1896 |
Lignes U et V de Marseille à La Réunion
Complémentaires de la ligne précédente, les lignes U et V reliaient Marseille à la Réunion. Ces lignes de l’Océan Indien furent actives jusqu’en 1940.
La convention de 1886 prévoyait une desserte de la Réunion et de l’Île Maurice par Madagascar, une fois par mois. Les navires desservaient Port Said, Suez, Obock, Aden, Zanzibar, Mayotte, Nossi-Be, Diego Suarez, Sainte MArie, Tamatave, La Réunion, Maurice. Avec le début du Corps expéditionnaire de Madagascar, deux escales furet ajoutées : Majunga et Monbassa.
En 1895 l’itinéraire fut revu avec une liaison directe entre Marseille et la Réunion, via Aden, Diego Suarez et en passant par Mahe. En 1912 cet itinéraire fut redessiné au moment de la fusion des deux lignes U et V dans une nouvelle ligne Marseille à La Réunion. L’itinéraire de l’ancienne ligne U réalisait un aller par Zanzibar et une retour par Mahe. Celui de l’ancienne ligne V réalisait l’aller par Mahé et le retour par Zanzibar. Une cadence de 14 jours alternatifs assurait le fonctionnement de la ligne.
Ligne U de Marseille à La Réunion
MARSEILLE A LA REUNION 1° L.U. N°1, 2, 3 | 1896 – 1912 |
LA REUNION A MARSEILLE 1° L.U. N°1, 2, 3 | 1896 – 1912 |
CORPS EXP. DE MADAGASCAR L.U. N°1, 2 ou 3 | 1885 – 1896 |
Ligne V de Marseille à La Réunion
MARSEILLE A LA REUNION 1° L.V. N°1, 2, 3 ou 4 | 1896 – 1912 |
LA REUNION A MARSEILLE 1° L.V. N°1, 2, 3 ou 4 | 1896 – 1912 |
CORPS EXP. DE MADAGASCAR L.V. N°1, 2, 3 ou 4 | 1893 – 1904 |
CORPS EXP. TONKIN L.V. N°1, 2, 3 ou 4 | 1893 – 1904 |
Ligne de Marseille à La Réunion
MARSEILLE A LA REUNION N°1, 2 ou 3 | 1913 – 1940 |
LA REUNION A MARSEILLE N°1, 2 ou 3 | 1913 – 1940 |
MARSEILLE A LA REUNION N°3 | 1917 – 1940 |
LA REUNION A MARSEILLE N°3 | 1917 – 1940 |
MARSEILLE A LA REUNION N°4, 5, 6 ou 7 | 1913 – 1940 |
LA REUNION A MARSEILLE N°4, 5, 6 ou 7 | 1913 – 1940 |
MARSEILLE A LA REUNION N°7 | 1917 – 1940 |
LA REUNION A MARSEILLE N°7 | 1917 – 1940 |
MARSEILLE A LA REUNION N°8 | 1913 – 1940 |
LA REUNION A MARSEILLE N°8 | 1913 – 1940 |
Marseille à La Réunion, n°1 11 février 1922
Marseille à La Réunion, n°4 9 août 1922
Ligne locales du Pacifique
Nlle-CALEDONIE Sce Mme COTE OUEST | 1899 – 1923 |
Nlle-CALEDONIE Sce Mme COTE EST | 1899 – 1923 |
Sce Mme COTE Nlle-CALEDONIE | 1927 – 1939 |
Nlles HEBRIDES SERVICE MARITIME | 1910 – 1930 |
NEW HEBRIDES INTER ISLES | 1932 – 1939 |
NOUVELLES HEBRIDES INTER ILES | 1932 – 1939 |
NEW HEBRIDES INTER ISLAND | 1932 – 1939 |
NEW HEBRIDES INTER ISLAND SERVICE | 1932 – 1939 |
Sce INTERINSULAIRE DES Nlles HEBRIDES | 1940 |
SERVICE POSTAL INTERINSULAIRE | 1928 – 1940 |
Sce DE LA PLONGE TUAMOTU | 1931 – 1933 |
BUREAU MARITIME TUAMOTU | 1928 – 1940 |