En vente pendant 20 ans aux guichets de la poste, ce timbre a connu, on l’a vu, bien des présentations, bien des usages pour les correspondances, bien des voyages. Toutefois son aventure ne s’arrête pas à son usage postal.
1) Tirages de service intérieur
Les tirages de service intérieur sont ceux qui suivent toute les étapes de la fabrication du timbre : épreuves, essais, non dentelés de référence (autre qu’accidentel), non émis, réimpression.
2) Surcharges des cours d’instruction
Devant le nombre croissant de surnuméraires (agents diplômés sans connaissance d’un métier) l’administration des postes dût mettre en place des formations adaptées. En 1911, par arrêté, elle décida de créer des cours spéciaux et obligatoires, d’une durée de 3 mois, pour cette population.
Pour cette formation étaient mis à la disposition des stagiaires des cachets, tous modèles, des jeux complets de formulaires, registres et imprimés ainsi qu’une certaine quantités de timbres postes en cours préalablement démonétisés par apposition d’une surcharge.
3) Coupon réponse international
Le coupon réponse international est un « imprimé à valeur fiduciaire destiné à payer aux correspondants étrangers le port d’une lettre ordinaire ». (Larousse) Plus anecdotique qu’autre chose, ce coupon réponse vendu 30 c permettait néanmoins le port de la lettre pour l’étranger, soit 25c. C’est donc un parfait double de notre semeuse.
4) Faux et usage de faux
Notre semeuse a été falsifiée, très tôt, dès 1913, peut être avant. Elle le fut encore en 1922 avec le faux de Marseille dit de Nice. Elle le fut beaucoup plus récemment, non plus pour tromper la poste, mais bien pour tromper les collectionneurs.