Les meetings aériens : vitrines du progrès aéronautique à Buc, 10 octobre 1920

Après la Première Guerre mondiale, l’aviation a connu une expansion rapide, devenant un outil important pour le transport postal. En mai 1920, l’Administration des Postes française a imprimé une vignette non affranchissante à l’effigie de Georges Guynemer, héros national et symbole de l’aviation, pour distinguer le courrier transporté par avion sur la ligne Paris-Londres, une des premières lignes aériennes régulières.

Cette promotion de l’aviation passait aussi par les meetings aériens qui étaient des événements populaires auprès du grand public. Organisés dans des lieux emblématiques comme Buc, ces rassemblements accueillaient pilotes, ingénieurs et passionnés.

Le meeting aéronautique de Buc, berceau historique de l’aviation française, le 10 octobre 1920, s’inscrivait dans cette dynamique de célébration à la fois de l’aviation civile et de ses héros. L’événement a vu la réutilisation de la vignette Guynemer, spécialement surchargée pour l’occasion avec les mentions « Meeting Aéronautique de Buc » et « octobre 1920 ».

Les ambulants de mobilisation

Les Bureaux Ambulants, créés en France en 1845, étaient chargés de trier le courrier collecté à la gare et le courrier de la boîte attachée au wagon. Ils utilisèrent trois types de cachets, différenciés selon qu’ils étaient utilisés de jour ou de nuit, soit un total de six cachets spécifiques.

Lors de leur création, les bureaux reçurent un cachet de 21 mm de diamètre avec un cercle intérieur de 13 mm (type 15), qui précisait dans sa couronne le nom de la ligne. En 1854, le cachet spécifique des bureaux ambulants fut créé, précisant le nom des gares de départ et d’arrivée de la ligne (type 15) et si le parcours de l’ambulant avait lieu de jour (cercle extérieur, octogone intérieur) ou de nuit (double cercle).

En juillet 1886, les lignes entrant en service reçurent un nouveau cachet de 23 mm de diamètre avec un cercle intérieur de 13 mm (type 18). Ce nouveau modèle fut distribué à tous les bureaux, bien que l’ancien modèle n’ait pas été retiré. Ici aussi, les cachets de jour et de nuit se distinguent par la couronne de nuit en double cercle et l’octogone de jour.

Un troisième type de cachet apparut en 1904 sur la ligne d’Angoulême, puis en 1912 partout : le cachet rond de 26 à 28 mm sans cercle intérieur, mais avec le même contenu. Là encore, le cachet rond de nuit était remplacé par un cachet octogonal pour les ambulants de jour, et là encore les anciens cachets continuèrent d’être utilisés.

Le 3 août 1914, par décret, « le service des chemins de fer passe entièrement sous l’autorité militaire, et l’ensemble des moyens de transport de tous les réseaux ferroviaires est affecté aux besoins militaires« . Cette situation dura jusqu’en 1919. Le pic de mobilisation se situa entre août et octobre 1914. Onze lignes furent alors réservées aux militaires, l’armée rendant progressivement l’usage des trains aux civils.

Le wagon postal des trains de transport de troupes devint un bureau « ambulant de mobilisation », occupé par des postiers civils réquisitionnés. Cependant, avec l’allongement de la durée des trajets, le travail des brigades de postiers fut divisé en sections, comme le montrent les oblitérations : 1/2/3 Son, pour 1ère section, 2ème section (tous les trajets) 3ème section (uniquement Bordeaux ou Brest vers ou depuis Paris, avec des temps de parcours pouvant aller jusqu’à 30 heures !).

Beaucoup de ces oblitérations n’ont été utilisées que pendant quelques semaines (d’août à octobre), mais certaines oblitérations ambulantes, sans nom de section, sont restées en service plus longtemps : Montauban à Limoges 1919, Nantes à Quimper 1921, Nice à Marseille jusqu’en 1920, Montargis 1928, Caen au Mans 1929, Soissons à Paris jusqu’en 1935.

Notification des sommations et des commandements, des amendes et des condamnations pécuniaires

La notification des sommations et des commandements relatifs au paiement des contributions directes, des taxes assimilées, des amendes et des condamnations pécuniaires, était généralement effectuée par un porteur désigné, appelé porteur de contraintes.

Cette notification pouvait également être réalisée par le service postal, sauf dans les grandes villes. Les sommations et commandements étaient déposés par les percepteurs sans affranchissement et recommandés d’office. Pour les amendes et condamnations pécuniaires, les commandements étaient affranchis selon le tarif des avertissements des percepteurs, avec un droit fixe de recommandation pour les objets affranchis à tarif réduit.

Commandement, 22 février 1924,
affranchi à 1c (tarif d’avertissement des percepteurs) + 25c (recommandation)

Les commandements étaient ensuite regroupés par tournée de facteur, accompagnés d’un document appelé contrainte ou commandement original, et faisaient l’objet d’inscriptions collectives au registre 510 bis. Une étiquette gommée était alors apposée sur le document. Une contrainte ou un commandement original ne devait pas contenir plus de 15 sommations ou commandements. La réception et la distribution se faisaient au bureau d’arrivée, au carnet n° 513. La remise des sommations se faisait aux destinataires, à leurs proches ou à un voisin. Si la remise n’était pas possible, le facteur certifiait le fait et remettait la sommation à la mairie.
Contrairement aux sommations, les commandements ne pouvaient être remis qu’aux destinataires. En cas d’absence, ils étaient notifiés à la mairie contre décharge. Les commandements non distribués pouvaient être réintégrés à la poste dans les huit jours suivant leur réception, sans nouvel affranchissement, mais avec un nouveau commandement original inscrit au même registre n° 510 bis.

NAUD Louis, Précis de poste télégraphie et téléphone. (tome 1) janvier 1929. 
BAILLARGEAT Robert, Catalogue des timbres de France seuls sur lettre 1900-1949, Bertrand Sinais ed 1992

Incident de traitement du courrier

Lorsqu’un envoi a été confié aux services postaux et s’est retrouvé à un moment déchiré ou abîmé dans les locaux de l’administration, celle-ci reconditionne l’objet.

Soit le courrier peut encore circuler en l’état, dans ce cas l’administration applique une bande de fermeture destinée à cet effet et un agent « répare » donc le courrier avant de le remettre pour distribution ;  soit ce courrier est trop abîmé et dans ce cas, un préposé place d’abord ce courrier accidenté dans une enveloppe spéciale.

Ce fut le cas ici :

Libourne, 16 septembre 1924 pour le consulat de Suisse à Bordeaux.

Cachet Paquebot Lutetia

La convention postale universelle de Madrid d’octobre 1920 mentionnait dans son article 5, le point suivant : « les correspondances déposées en pleine mer dans la boîte d’un paquebot ou entre les mains des agents des postes embarqués ou des commandants de navire peuvent être affranchies au moyen des timbres-poste et d’après le tarif du pays auquel appartient ou dont dépend ledit paquebot. Si le dépôt à bord a lieu pendant le stationnement aux deux points extrêmes du parcours ou dans l’une des escales intermédiaires, l’affranchissement n’est valable qu’au tant qu’il est effectué au moyen des timbres-poste et d’après le tarif du pays dans les eaux duquel se trouve le paquebot.« 

C’est ainsi que la mention PAQUEBOT s’est retrouvée apposée, soit à la main, soit au moyen de la griffe du bateau sur les correspondances déposées à bord dans les boites mobiles ou remises aux mains des agents embarqués ou encore au bureau de poste.

Paquebot Lutetia- 23 février1922, cachet Lutetia paquebot

Bureau français à l’étranger – Rhodes

Il y a eu jusqu’à 16 bureaux français en mer Égée, en comptant Castellorizo. Presque tous ont fermé avec le début de la Première Guerre mondiale. Seuls Rhodes est resté actif, au même titre que les bureaux des Dardanelles ou encore Constantinople ou Smyrne dans les Détroits, qu’Alexandrie ou Port Saïd en Égypte.

Bureau de Distribution, ouvert en septembre 1852, fonctionna jusqu’à septembre 1887. Fermé, puis ouvert de nouveau en janvier 1896 il devint Bureau de Recette vers 1911-1912, il fut fermé définitivement en septembre 1924.

rhodes-turquie-dasie

Rhodes, 30 mai 1924, tarif  pour l’étranger à 75c

 

Premières machines à oblitérer : Daguin, Bickerdyke, Flier, Chambon

La réforme postale de 1876 fut accompagnée par une augmentation rapide du volume du courrier. Dès cette époque l’administration chercha à faciliter et accélérer l’annulation des timbres poste. La première machine, bien connue des philatéliste, est la machine Daguin, du nom du postier inventeur du concept par association de deux cachets dateurs, l’un annulant le timbre, l’autre servant de cachet témoin, le tout breveté en 1882.

Après bien des péripéties, « elle a été mise en service en 1884 (probablement au mois d’août), après avoir été soumise à des essais à la Recette Principale de la Seine au cours du premier semestre 1884 et peut-être même, avant d’heureux perfectionnements, dès 1882. » ( Dr Goubin Le Bulletin Philatélique du Midi, n° 253) cité par http://aremorica.free.fr/divers/daguin/index.php)

On parle alors de Daguin jumelées et ces empreintes . En 1924, on remplaça l’un des deux dateurs par une marque spécifique, ce qui permit de frapper en même temps une couronne ordinaire de timbre à date et un cadre contenant un texte ou une illustration. Même si le rendement n’était que de 3000 lettres à l’heure, cette machine a connu un vif succès et de nombreuses variétés : Daguin illustrée, non illustrée, Daguin ornée (avec une flamme décorée), Daguin ondulée, avec flamme à droite ou à gauche, et même verticale pour Orléans ! cette machine est restée en service jusqu’en 1991 et n’a connu de réelle modification qu’en 1947 quand le millésime a été écrit en quatre chiffres et non plus en deux seulement.

daguin bourboule

La Bourboule, Puy de Dôme, cachet Daguin 21 novembre 1924

Une machine canadienne électrique Bickerdyke produite par la Canadian postal supply company fut testée en décembre 1898 jusqu’à février 1899 à la poste de la rue du Louvre. Quelques courriers ont circulé dès cette époque, ils sont tous ou presque adressés à M. Maury, négociant en timbres poste. En revanche, la machine fut utilisée de 1900 à 1906 dans cinq bureaux parisiens. Son oblitération caractéristique en forme de drapeau – oriflamme aurait donné naissance au terme Flamme. Bien évidemment son moment d’utilisation est incompatible avec les dates du 25c bleu et on ne le cite que parce qu’elle a inspiré la machine suivante.

Cette autre machine américaine, nommée Flier et produite par l’International postal supply company, fut mise en service en 1904 dans les bureaux importants. Cette machine a d’abord annulé les correspondances avec la flamme drapeau puis l’on remplaça le drapeau par des flammes constituées de 7 lignes ondulées ou constituées d’un texte ou d’une illustration encadrée.

flier toulonToulon flamme flier, 29 mars 1921

Dans un double cercle plein (normalement, mais on trouve quelques cachets avec un seul cercle, très semblable aux empreintes SECAP), on trouve dans la couronne en haut le nom de la ville et en bas celui du département en toutes lettres et au centre un bloc dateur en lettres bâtons, un mois en chiffres romains avec une heure de levée sous la forme HH MM. Très efficace, elle traitait jusqu’à 30000 lettres à l’heure.

PARIS SAINT ROCH, 12 XI 1925, avec flamme de l’exposition internationale.

 

Parallèlement, d’autres machines furent testées.

La machine a oblitérer Krag d’origine norvégienne fut construite par la société Krag Maskin Fabrik A/S d’Oslo. C’était une machine à oblitérer à manivelle et après un essai en 1906, elle fut admise par l’administration en 1907. La Machine à oblitérer Krag oblitérait jusqu’à 18000 lettres par heure grâce à un rouleau qui laissait une empreinte sans fin faisant alterner timbre à date et lignes continues (7 lignes droites).

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Paris, machine KRAG de première génération (machines utilisées de 1907 à 1950), 25 juin 1912

La même machine, dès 1907 a produit aussi des oblitérations en 4 lignes seulement (au lieu de 7).

krag 4 lignes paris

Paris, machine KRAG de première génération (machines utilisées de 1907 à 1950), 29 août 1921

En mars 1911 l’administration des postes mit ainsi en service une machine conçue par l’ingénieur Chambon, originaire de Lausanne (Suisse). La machine produisant des timbres à date ressemblant beaucoup aux timbres à date suisse de l’époque, la marque postale obtenue a été nommée Cachet International. Ces machines furent très peu utilisées, sans doute comme machines supplémentaires dans une trentaine de bureaux de poste, dont treize bureaux parisiens souvent pour traiter le courrier de fin d’année.

L’empreinte est composée de sept lignes droites étroites, elles mêmes composées de treize tirets comprises entre deux blocs dateurs à double cercle à pont verticaux, les deux demi cercles formés par les ponts étant hachurés.Pour les marque d’arrivée ou de transit, les lignes sont absentes et seuls les blocs dateurs sont visibles.

Ces machines furent réformées en 1915, puis réutilisées très ponctuellement pendant une très courte période entre 1919 et 1921, comme par exemple à Rennes en 1919 ou Dijon Gare en 1921. Notons pour finir que Lyon eut deux machines (Lyon et Lyon Terreaux) et que trois bureaux parisiens l’utilisèrent pour leurs recommandés (Paris 22, 83, 111).

Paris 20, 10 juillet 1913, 200 rue des Pyrénées.

La lecture se fait verticalement :

L’American Field Service et la Réserve Mallet

Dès les premiers mois de la Première Guerre mondiale, des comités américains se formèrent pour encourager les jeunes américains à venir soutenir la mobilisation américaine en France et s’engager dans des missions humanitaires, principalement pour porter assistance aux blessés. Les premières unités d’ambulances furent créées près du front et formèrent l’American Ambulance Field Service ou Service aux Armées de l’Ambulance Américaine en avril 1915 par A. Piatt Andrew.

Trente-trois sections sanitaires (SSU) de l’AFS furent détachées auprès de l’Armée Française sur tous les théâtres d’opérations en France et dans l’Armée d’Orient.

Après l’entrée en guerre des États-Unis en avril 1917 et lorsque les régiments américains devinrent opérationnels fin 1917, début 1918, les SSU passèrent sous l’autorité de l’Armée américaine tout en demeurant détachés auprès de l’Armée Française. A l’initiative du Haut Commandement Français, fut alors organisée la Réserve Mallet, service de transports de camions militaires français, conduits par des bénévoles américains.

La réserve Mallet fut ainsi nommée parce que sous les ordres du capitaine de cavalerie Mallet et parce qu’elle n’était attachée à aucun corps d’armée, mais maintenue en réserve pour le service de transport d’urgence.

Reserve mallet.png.jpg

Grand Cahet de la RESERVE MALLET / CENTRE AMERICAIN
Trésor et Postes 89, 17 août 1917, Section TM 537, Convois automobiles par le BCM de Paris pour Peoria, Illinois

Bloom, l’expéditeur de la lettre fut l’un des douze premiers ambulanciers américains.

Nota : une section TM est généralement composée d’une voiture légère, de vingt camions, d’un camion-atelier et d’une motocyclette.

Chronologie simplifiée de la réserve Mallet

  • 8 mai 1917 première section de transport à rejoindre le front
  • 1 octobre 1917 sections de transport prises en charge par l’armée américaine
  • 28 octobre 1917 bataille de Malmaison sur le Chemin des Dames
  • 21 novembre 1917 convoi à Montdidier en soutien de l’offensive britannique sur Cambrai
  • 25 mars 1918 retraite du siège de Soissons
  • 29 mai 1918 retraite de Chavigny
  • 19 octobre 1918 engagement dans la bataille de Champagne
  • 11 novembre 1918 armistice
  • 28 novembre 1918 départ du commandant Mallet
  • Courant 1919 (avril ?), retour aux Etats Unis

Voir : Armées américaines en France

École d’aviation de Villesauvage

En 1909 fut ouvert un centre d’aviation à Villesauvage qui devint ensuite le Centre d’aviation militaire d’Etampes – Montdésir. Initialement, le site regroupait quatre écoles d’aviation civile de constructeurs. La première école de pilotage construite sur le site de « Villesauvage » fut fondée en mars – avril 1910 par Louis Blériot. En juin 1910, les écoles des frères Farman s’installèrent sur le site puis vers 1912 l’école Deperdussin. En 1914, les constructeurs Blériot et Farman se déplacèrent partiellement à Toussus-le-Noble et à Buc.

En 1915, le site se trouva militarisé après réquisition des lieux par le gouvernement français pour y installer une école pour l’armée belge. Des pilotes britanniques et américains y firent aussi leurs premiers vols. La France récupéra les installations en juin 1917 : l’école militaire belge fut transférée à Viry-Châtillon (Port-Aviation ; premier aéroport au monde) à partir du 1er avril 1918. Quant aux troupes américaines, elles construisirent le centre d’entraînement de Paray-Vieille-Poste-Orly, toujours en 1918.

L’école Blériot, était localisée à 6 kilomètres au sud est d’Etampes, sur la route nationale d’Orléans (RN 20), l’école Farman, en face de l’école Blériot, l’école Deperdussin, à 3 kilomètres à l’ouest, sur la route de Rambouillet.

Edition de 1913-1914

Plan des installations en 1914.

Le camp bénéficiait d’un cachet propre : VILLESAUVAGE AVIATION / SEINE ET OISE

30 septembre 1922  pour Bouray (Seine et Oise), arrivée verso le 1er octobre

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lettre simple affranchie à 25 c avec vignette Guynemer

En mai 1920, l’Administration des Postes imprima une vignette à l’effigie de Guynemer pour être apposée sur le courrier par avion de la ligne Paris-Londres afin de le distinguer du courrier normal. Cette vignette fut surchargée le 10 octobre 1920 pour le Meeting aéronautique de Buc.

Elle fut remplacée en février 1923 par l’étiquette « PAR AVION », ces étiquettes devenant obligatoires lors du congrès de l’UPU de Londres de 1929.

Armée du Rhin et occupation de la Rhénanie et de la Ruhr

L’occupation alliée de la Rhénanie a eu lieu à la suite de l’armistice qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale le 11 novembre 1918. Les armées d’occupation se composaient des forces américaines, belges, britanniques et françaises. Cette occupation fut confirmée par le traité de Versailles. Élaboré au cours de la conférence de la paix de Paris, le traité fut adopté le 28 juin 1919 et promulgué le 10 janvier 1920. Il prévoyait une présence militaire des Français, des Britanniques, des Américains et des Belges sur la rive gauche du Rhin et une partie de la rive droite pour une période de cinq à quinze ans suivant les territoires. Les Français reçurent à la fois la plus grande des zones d’occupation qui s’agrandit encore avec le retrait rapide des États-Unis en janvier 1923 ainsi que la direction de la Haute Commission Interalliée aux Territoires Rhénans (HCITR), la présidence de la commission de gouvernement de la Sarre mandatée par la Société des Nations ainsi que celle de Memel (entre le 15 février 1920 et avril 1923) et de la haute Silésie (missions de maintien de la paix en compagnie de troupes alliées en Haute Silésie entre 1920 et 1922).

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La Commission interalliée des territoires rhénans avait été créée après l’Armistice de 1918, fut remplacée par une Haute Commission interalliée des territoires rhénans le 10 juin 1920 (paragraphes 428-431 du traité de Versailles). C’était un corps d’administration militaire et économique des territoires occupés de Rhénanie qui siégea à Luxembourg, puis à Coblence avec des délégations à Mayence, Wiesbaden, Trèves, Bonn et Speyer.

Voir notre page spéciale sur l’occupation de la Rhénanie et de la Ruhr